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(Carlos Marighela)

Paris : Éditions du Seuil, 1970 

Impression : Hérissey

141 pages

Collection : Combats

POUR la libération du brésil

Rééditions

Une publication initialement censurée...

Paris : Aubier-Montaigne : C. Bourgois : Buchet-Chastel, etc. 1970 

141 pages 

En 1968, sur décision du Ministre de l'Intérieur de l'époque (Raymond Marcellin), la police saisit l’ouvrage de Carlos Marighela "Pour la libération du Brésil" au titre d’un décret en date du 6 mai 1939 publié à l'époque pour interdire en France la publication de Mein Kampf d'Adolf Hitler. En réaction contre cette décision, l'ouvrage, présenté par Conrad Detrez, fait l'objet d'une réédition portée par les éditeurs suivants: Robert Morel, Aubier-Montaigne, Christian Bourgois, Buchet-Chastel, Le Centurion, Le Cerf, Armand Colin, Denoël, Esprit, Flammarion, Gallimard, Grasset, Fasquelle, Pierre Horay, Robert Laffont, Magnard, Maspero, Mercure de France, Minuit, Jean-Jacques Pauvert, Seghers, Le Seuil, La Table ronde, Claude Tchou. 

Ce livre est alors réédité sur la base du "manifeste" suivant: 

​

Si le livre de Carlos Marighela Pour la libération du Brésil, est aujourd'hui réédité à firme commune par les éditeurs dont le nom figure sur la couverture de l'ouvrage, cela ne signifie pas que tous ces éditeurs approuvent solidairement les positions défendues par ce livre et les formes de combat préconisées.

cela signifie qu'ils ne peuvent admettre que, dans un pays démocratique, l'administration puisse interdire, en utilisant un décret du 6 mai 1939 pris pour les nécessités de la défense nationale, la diffusion de   n'importe quel livre étranger sans donner de motifs à l'auteur ou à l'éditeur, et sans en demander au préalable l'autorisation à un tribunal. Tel a été le cas de ce livre.

Devant un acte aussi arbitraire, qui porte atteinte tant au libre exercice de leur métier qu'aux droits de tous les citoyens, ces éditeurs rappellent qu'aux terme de l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen qui fait partie de notre constitution, "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi".

C'est pour affirmer la valeur fondamentale de ce droit que ces éditeurs se sont associés pour publier le présent ouvrage et se déclarent solidairement responsables de cet acte."

Arrêté interdisant la diffusion de la publication:

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