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Albert GARENNE

 

Naissance : 7 décembre 1873 à Moulins-Engilbert (Nièvre) en France

Décès : 1958

Photographies

Biographie

 

Après avoir vécu ses 8 premières années à Moulins-Engilbert, les parents d’Albert Garenne s’établirent à Autun en 1880. En 1890 – à l’âge de 18 ans – il s’enrôla dans l’infanterie coloniale, reçut sa formation militaire à Saint-Maixent-l’école, dans les Deux-Sèvres, et fut envoyé à Madagascar en tant que sous-lieutenant de marine. Il s’y illustra par de brillantes prestations dans un contexte malgache troublé, ce qui lui valut de se voir décerner très jeune le grade de Chevalier de la Légion d’Honneur et de recevoir du général Gallieni une importante concession à Fort Dauphin. Après la dévastation de cette concession lors d’une révolte, il reprit du service dans l’armée et participa à plusieurs expéditions en Afrique et en Indochine. Dans plusieurs courriers, il évoqua notamment son expérience vécue à Mong Cai, au Tonkin, sur la frontière de Chine, où il prit le commandement de la 11ᵉ compagnie du 10ᵉ régiment d’infanterie coloniale ; poste qu’il souhaita quitter pour être affecté au district de Quang Uyen, « un des commandements les plus intéressants du Tonkin ». Il fut engagé dans la Première guerre mondiale et en ressortit avec le grade de colonel. En 1918, il fut nommé commandant supérieur des troupes du Pacifique et du bataillon de Nouvelle-Calédonie avec mission de mater l’insurrection canaque. A Nouméa, en 1919, il s’essaya à la littérature mais fut déçu de l’échec que rencontra son ouvrage La Forêt Tragique. En 1925, il prit sa retraite et retourna à la littérature en s’inspirant de ses expériences malgache, africaine, calédonienne et indochinoise. Il écrivit des poèmes et des ouvrages teintés d’une observation très fine des sociétés exotiques de l’époque, celles qu’il a côtoyées et plus largement de la pensée coloniale du début du 20ᵉ siècle. Il vécut cette vie d’écrivain à Nice à compter de 1931 et créa les éditions de la Croix du Sud, du nom de la Villa qu’il habita au sein du Domaine de Sainte-Hélène de 1945 à 1950. Il entretint des correspondances avec ses anciens compagnons d’armée passionnés comme lui d’exotisme et d’aventures coloniales, dont le maréchal Lyautey (élu en 1912 à l’Académie française). Son ouvrage La Forêt Tragique fut finalement couronné par l’Académie française en obtenant le Prix Montyon en 1921. Le Refuge obtint quant à lui le Prix de l’Académie 1937.

Source : Le Domaine de Sainte-Hélène

Source : Souvenir Français Issy – Comité d’Issy-les-Moulineaux et Vanves, 8 août 2016

Œuvres indochinoises

Monographies :

Le Refuge
Nice : éditions de la Croix du Sud, 1936, 18 cm, 304 p.

 

Le Refuge. Roman
Nice : Éditions Croix du Sud, 1938, 306 p.

Le Refuge ou La haine du sorcier jaune. Roman
Paris : Bordas, 1953, In-16°, 296 p.

Autres œuvres

Monographies :

Ialina, idylle malgache

Paris : Plon-Nourrit et Cie, 1913, In-16°, VII-335 p.

 

La Forêt tragique. Récit authentique

Paris : Plon-Nourrit et Cie, 1918, In-16°, 375 p.

 

La Captive nue

Paris : Plon-Nourrit et Cie, 1925, 19 cm, 273 p.

 

A Nouméa, l’amour qui mène au bagne

Paris : Maurice d’Hartoy, 1933, 18 cm, 327 p.

Collection Le Roman colonial

Lien à la collection : Le Roman colonial

 

Idylle canaque. Passions et drames coloniaux

Paris : M. d’Hartoy, 1933, 19 cm, 244 p.

Collection Le Roman colonial

Des nationaux qui portent de l’eau au moulin de Staline

Montrouge : Imprimerie J. de Rudder, 1938, In-8°, 8 p.

L’Amour vainqueur. Poésies

Paris, Éditions de la Revue moderne, 1957, In-16°, 44 p.

 

Épanchements, poésies

Paris : les Paragraphes littéraires de Paris, 1958, In-16°, 73 p.

 

A Nouméa, l’amour qui mène au bagne

Nouméa : Éditions du caillou, 1979

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