Notes et souvenirs d'un ancien marsouin (Cochinchine-Cambodge)
Auteur : Fred ABALY

Edition originale : Paris : A. Leclerc, 1910, In-8°, 336 p.

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Critiques

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Dans son journal de route toujours attrayant, l’auteur évoque, en écrivain qui a su voir, observer et retenir, les villes et la brousse d’Extrême-Orient. Puis, après avoir étudié les mœurs, les coutumes et les religions des indigènes, après une peinture de la vie française aux colonies, l’auteur nous conduit chez les fumeurs d’opium, nous fait assister à leurs rêves mirifiques et nous entraîne à sa suite chez les petites épouses annamites ou japonaises.

Fred Abaly s’attaque ensuite aux questions d’économie politique ; l’administration française ne lui semble pas toujours appropriée aux besoins, aux aspirations de ceux que nous voulons coloniser, l’examen des situations intérieure et extérieure de l’Indochine amène l’écrivain à se demander si nos possessions n’ont rien à craindre. Le marsouin reparaît alors pour passer en revue les moyens de défense de notre belle colonie et exprimer l’espoir que, désormais mieux avertie, la France fera le nécessaire pour conserver son merveilleux empire colonial d’Extrême-Asie.

 

Le Mois colonial et maritime, 1ᵉʳ janvier 1910.

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Un magnifique volume in-8 de 336 pages avec 41 illustrations, cartes et gravures, tiré à 525 exemplaires numérotés sur Japon Normandy Vellum à la forme, 15 francs.

L’Écho du Merveilleux a déjà parlé tout dernièrement de cet intéressant volume destiné aux curieux et aux bibliophiles.

Au moment où tous les regards se tournent avec angoisse vers notre grande possession asiatique, au moment où M. Koblukowski rentre en France pour conférer avec le ministre des colonies sur la situation critique de l’Indo-Chine et où M. le général Famin, ancien directeur des Troupes coloniales au ministère de la Guerre expose dans le Journal la situation alarmante de notre empire colonial d’Extrême-Orient, on lira avec un puissant intérêt l’ouvrage de F. Abaly qui, au cours de son journal de route toujours attrayant et très documenté, traite la question d’Extrême-Orient en écrivain qui a su voir, observer et retenir.

 

L’Écho du merveilleux, 15 janvier 1910

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Plus que jamais les questions coloniales, surtout celles intéressant l’Extrême-Orient, passionnent l’opinion publique. Dans ce livre au titre trop modeste l’auteur a su rassembler avec un rare bonheur tout ce qu’il a vu aux pays jaunes. Il s’est attaché surtout à un récit sincère et sa documentation très riche est du plus vif intérêt pour tous ceux qui, de près ou de loin, s’occupent de nos possessions d’Extrême-Asie.

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Le Véritable almanach du merveilleux, 1913

 

Photographies extraites de l'ouvrage
 

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Rééditions

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